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    Le test de compréhension de l’IRonie et des Requêtes Indirectes – version courte (IRRI-C) : développement, validité de contenu et données normatives préliminaires.
    (2024) ;
    Maud Champagne-Lavau
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    Background: Following a traumatic brain injury or right hemisphere damage, many patients have difficulty understanding non-literal language. However, tools for assessing this disorder are sorely lacking in French. The existing tests (in particular the IRonie and Indirect Request comprehension test - IRRI) also have certain limitations, including the time-consuming administration. Objectives: The present study aims to present (1) the construction, (2) the content validity, and (3) the preliminary normative data of the short version of the Irony and Indirect Requests comprehension test (IRRI-C). Methods: (1) To select the twelve items of each IRRI-C task, difficulty and discrimination indices, item-total score correlations, and differences in correct responses between patients and control participants were calculated from the responses of 33 brain-damaged participants and 102 control subjects to the long version (36 items) of the IRRI test. (2) The tool was then given to seven speech and language therapists and neuropsychologists, who used a questionnaire to assess the clarity and relevance of the IRRI-C in assessing the target construct. (3) Finally, the IRRI-C was administered to 121 control subjects aged between 20 and 65 years to provide preliminary normative data. Results: (1) The twelve stimuli with the best difficulty and discrimination indices, item-total score correlations, and the greatest differences between patients and control participants were selected for each task. A PowerPoint presentation, a scoring sheet, and an introduction and scoring booklet were produced and made available to clinicians on the Internet. (2) Questionnaires on construct validity showed that the IRRI-C was highly relevant for assessing the target construct and that the introductory booklet, instructions, and scoring guide were very clear. (3) Norms stratified according to the variables of interest manipulated in the tasks (context, executive demand, and presence of markers) were calculated as percentiles. Conclusion: The IRRI-C fills an important gap in French-language pragmatics assessment tools. Its shorter format and stratification of norms make it a tool better adapted to clinical reality and conducive to the development of diagnostic hypotheses and therapeutic goals. Future improvements, including validation in different populations and a finer-grained analysis of production during scoring, will further enhance its clinical relevance.
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    Restriction temporaire
    Quel rôle discursif donner à un marqueur de référence floue ?
    (2024)
    Gilles Col
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    Amélie M. Achim
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    Dominique Knutsen
    Dans un corpus de dialogues narratifs, nous montrons que l’utilisation de « on » ne vise pas à définir une référence claire et précise, mais plutôt à partager un point de vue et à introduire des entités sur la scène verbale : « on » sert à rendre saillants les entités et les événements narrés tout en effaçant la source narrative, créant ainsi un flou référentiel dynamique et évolutif. Cette observation relativise la catégorisation habituelle de « on » comme « indéfini », et souligne plutôt son rôle essentiel dans la structuration de la narration dans un contexte de dialogue direct. Nos résultats révèlent ainsi la contribution de « on » à la cohérence et la cohésion du discours.
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    Improved comprehension of irony and indirect requests following a severe traumatic brain injury: two case studies
    (2023-11-16) ;
    Maud Champagne-Lavau
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    Background: Following a traumatic brain injury (TBI), people frequently have difficulty understanding nonliteral language, including irony and indirect requests. Despite the handicap that these disorders can represent in daily life, they are rarely treated clinically, and remediation studies are scarce. Aims: The present study thus aimed to evaluate the effectiveness of an explicit metapragmatic therapy targeting nonliteral language comprehension and taking into account cognitive processes likely to underlie this comprehension (i.e., contextual processing, theory of mind, and executive functions). Methods & Procedure: This study was registered on the ClinicalTrials.gov system (ID: NCT04708561) before participant recruitment. Two adults with severe TBI took part in the study. An ABA design with multiple baselines was used to assess the evolution of treated and non-treated written literal and nonliteral story comprehension, as well as ecological tasks and tasks assessing the cognitive processes of interest (theory of mind and executive functions). An interview was also conducted at the end of treatment to assess participant satisfaction. Outcomes & results: Therapy resulted in significant improvement in treated items, with one-month maintenance of gains and generalisation to untreated items in both participants. The generalisation to a working memory task was also observed in one participant. Finally, participant satisfaction with the treatment was high. Conclusions & implications: Our study demonstrated for the first time the potential of a therapy targeting irony and indirect request comprehension in TBI individuals. Clinically, it offers concrete therapeutic avenues and fills a critical gap in the TBI population’s evidence for the remediation of nonliteral language comprehension.
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    Mental Time Travel and Time Reference Difficulties in Alzheimer's Disease: Are they related? A systematic review
    (2022-5-9) ; ;
    Grisot, Cristina
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    Auclair-Ouellet, Noemie
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    Mental time travel and language enable us to go back and forth in time and to organizeand express our personal experiences through time reference. People with Alzheimer’sdisease have both mental time travel and time reference impairments, which can greatlyimpact their daily communication. Currently, little is known about the potential relationshipbetween time conceptualization (i.e., mental time travel) and time reference difficulties inthis disease. A systematic review of the literature was performed to determine if this linkhad already been investigated. Only three articles integrated both time conceptualizationand time reference measures. However, the link between the two was not systematicallyanalyzed and interpreted. This review highlights the lack of research addressing thequestion of the influence of time conceptualization impairments in Alzheimer’s disease onother cognitive domains, and especially language
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    Déficits de compréhension de phrases
    (Louvain la neuve: de Boeck supérieur, 2022) ; ;
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    Emotion et langage : influence de l’émotion sur le choix d’expressions référentielles produites lors d’une tâche de narration en situation d’interaction
    (Neuchâtel : Université de Neuchâtel, 2022) ;
    La question de l’émotion suscite depuis toujours de nombreux débats et questionnements. Comment prend-elle forme, par quels processus et à quelle fin ? L’avancée des neurosciences et des modèles contemporains de l’émotion ont permis de lier cognition et émotion. Si ce lien est à présent attesté grâce à de nombreuses recherches faisant du cerveau le vecteur de l’émotion, il n’existe pas encore de consensus sur la définition de l’émotion ni même sur le processus responsable de son apparition et des réponses expressives qui l’accompagnent. L’objectif de cette thèse est d’apporter des éléments de réponse afin de comprendre si une émotion est le fruit d’un processus d’évaluation de l’environnement (Scherer, 2009) ou d’un processus dimensionnel codant la nature et l’intensité de l’émotion (Russel, 1980). Afin de répondre à notre objectif, nous avons proposé deux expériences visant à évaluer si le traitement proposé par chacun de ces deux modèles se vérifiait au niveau de nos conduites langagières. En effet, quels que soit son activité ou mode de vie, l’être humain interagit au quotidien avec ses semblables. Ces interactions l’amènent à référer à différentes choses (objets, personnes, concepts). Nous avons ainsi proposé dans une première expérience de coupler une tâche de narration collaborative (produite en interaction) à une procédure d’induction de stress psychosocial (le TSST de Kirschbaum et al., 1993), ceci afin d’évaluer l’effet du stress sur les productions narratives de locuteurs, en particulier, sur leur manière de référer à des personnages d’histoires par le biais de l’étude des expressions référentielles. Cette première expérience a permis de mettre en évidence une influence du stress sur les expressions référentielles produites au cours de la tâche de narration s’exprimant par une surspécification (c’est-à-dire une utilisation plus importante d’expressions définies). Dans une seconde expérience, nous avons comparé deux émotions, la joie et la tristesse (induites par le biais de musiques et de photographies) sur les expressions référentielles produites par des locuteurs en utilisant la même tâche de narration. Les résultats montrent que les locuteurs ayant reçu une induction de tristesse sur-spécifient les référents de leurs discours tandis qu’à l’inverse, les locuteurs « joyeux » tendent à sous-spécifier leurs expressions et à utiliser un plus grand nombre de pronoms (il, elle). Les résultats obtenus à partir de l’analyse produite sur les expressions référentielles en fonction du type de l’émotion induite (stress psychosocial, tristesse et joie) semble appuyer un traitement dimensionnel de l’émotion (c’est-à-dire, que la dimension codant la nature négative ou positive de l’émotion va orienter nos conduites référentielles vers plus ou moins de spécificité en fonction du type d’émotion : négative/surspécification – positive/sous-spécification). Il apparaît, néanmoins, grâce à des analyses supplémentaires produites à partir de scores à des questionnaires évaluant certaines prédispositions psychologiques chez les participants, que la genèse d’une émotion puisse être le fruit d’une évaluation subjective de l’environnement. En effet, cette seconde analyse liant les prédispositions psychologiques d’un locuteur avec sa manière de référer aux personnages des histoires dans une situation particulière (p. ex. : à la suite d’un stress) met en évidence des modulations de patrons référentiels distinctes, renvoyant par exemple au fait qu’une personne plus anxieuse aura tendance à être plus vigilante et à produire des expressions plus spécifiques par rapport à une personne non anxieuse dans la même situation.